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alerte historique collectif national collectifs rgionaux et dpartementaux presse contacts faire de la solidarit une vraie priorit ! alors que le prsident de la rpublique place dans ses discours la politique dinclusion de tous comme un enjeu majeur et essentiel, nous nen voyons pas trace lheure o souvrent les discussions sur la programmation des finances publiques : cest peu cohrent et inacceptable. le prsident de la rpublique devant le parlement versailles, puis le premier ministre lors de son discours de politique gnrale, se sont exprims devant la reprsentation nationale. les associations de solidarit runies au sein du collectif alerte anim par luniopss ont suivi leurs interventions avec beaucoup dattention mais aussi dinquitude et expriment leur dception car les deux plus hauts personnages de letat nont pas, malgr nos nombreuses sollicitations, voqu la lutte contre la pauvret et lexclusion dans les priorits du gouvernement laube de ce quinquennat. nous demandons une vision et un plan daction engageant le gouvernement pour une politique globale, interministrielle, promouvant laccs de tous aux droits de tous. cest une obligation internationale pour la france qui a sign les objectifs de dveloppement durable, dont lradication de la pauvret en 2030 est la priorit numro un. dans un contexte o lintensit de la pauvret saggrave, ce plan devra apporter des amliorations, notamment pour les chercheurs demploi de longue dure et les bnficiaires du rsa. certes, les annonces faites concernant le dveloppement de lemploi, la rforme de la formation professionnelle, la suppression des restes charge ou le plan d'investissement, de mme que le changement de regard que la socit porte sur les personnes fragiles et la reconnaissance de ce que nous pouvons recevoir delles, sont autant dlments susceptibles de crer une dynamique favorable la rsorption des ingalits. mais ces investissements se situent un horizon trop lointain pour des mnages en situation de grande pauvret ou dexclusion qui vivent au quotidien de graves difficults pour se nourrir, se soigner et se loger. le grand plan dinvestissement de 50 milliards deuros dans les domaines de la transition cologique, du dveloppement des comptences, de la sant, des transports aurait, pour nous, une vraie cohrence sil incluait un plan spcifique et significatif concernant les plus fragiles des personnes vivant en france. ces dernires subissent depuis trop longtemps les consquences de la crise et restent les victimes dun systme qui ne les reconnait pas suffisamment comme gales, en dignit, au reste de la population. certaines orientations proposes rpondent danciennes revendications du secteur associatif, comme la lutte contre les passoires thermiques , laccs, sans reste charge, des soins dentaires, aux lunettes et aux aides auditives, lattention porte aux familles pauvres comprenant des jeunes enfants. nous approuverons videmment les mesures positives qui seront lies ces volutions, mais nous avons besoin de visibilit et de rationalit. aussi, sommes-nous trs attachs ce que, la veille dune loi de programmation des finances publiques qui va fixer le cadre budgtaire des cinq prochaines annes, la lutte contre la pauvret et lexclusion soit reconnue comme une action gouvernementale prioritaire. contacts presse franois soulage 06 07 64 76 66 alerte@uniopss.asso.fr valrie mercadal 01 53 36 35 06 / 07 vmercadal@uniopss.asso.fr retrouvez le communiqu sur le site de l'uniopss retrouvez l'actualité de la lutte contre l'exclusion sur le site de l'uniopss cinq ans de plan de lutte contre la pauvret : un bilan en demi-teinte le collectif alerte a t reu l'htel matignon le 21 mars 2017, pour prsenter au premier ministre le bilan qu'il fait du plan national de lutte contre la pauvret et pour l'inclusion sociale, lissue des cinq annes de celui-ci. participaient cette runion : marisol touraine, ministre des affaires sociales et de la sant, emmanuelle cosse, ministre du logement, myriam el khomri, ministre du travail et sgolne neuville, secrtaire d'tat charge de la lutte contre l'exclusion. le collectif a salu nouveau la mthode d'laboration de ce plan qui, en 2012, a permis une large confrontation d'ides entre tous les partenaires de la sphre publique et de la socit civile. cette concertation avec les pouvoirs publics a permis d'aboutir, sur certaines questions, des solutions de consensus qui ont pu tre mises en uvre. mais dans plusieurs domaines, l'insatisfaction est importante. le collectif considre que l'excution du plan est moyennement satisfaisante. parmi les mesures du plan qui ont t ralises, figurent l'ensemble des dcisions concernant la revalorisation des aides et allocations aux personnes en situation de fragilit. ainsi, le rsa aura bien t augment de 10 %, hors inflation, aprs le dernier coup de pouce qui vient d'tre dcid et qui aura lieu comme prvu au 1er septembre prochain. l'occasion de la rencontre du 21 mars, mme touraine a galement annonc une augmentation du plafond de la cmu-c, permettant 150 000 personnes nouvelles d'y avoir accs, ainsi que du plafond de laide la complmentaire sant (acs). le collectif a salu ces dcisions. le collectif a constat que plusieurs mesures importantes du plan pauvret avaient t mises en uvre : la fusion du rsa-activit et de la prime pour l'emploi dans la prime d'activit, le lancement du compte personnel d'activit, la loi de modernisation du systme de sant, le dbut de gnralisation du tiers payant, la rforme des prestations familiales, les principales mesures de lutte contre le surendettement, le dveloppement de la participation des personnes accueillies, avec le renforcement des instances de reprsentation de ces personnes (cnpa et crpa), le lancement du plan d'action pour le travail social et le dveloppement social la suite des tats gnraux du travail social, qui a permis le lancement du premire accueil social inconditionnel de proximit et de l'exprimentation des rfrents de parcours , ainsi que le dbut de la refonte des diplmes du travail social, qui stalera sur trois ans. le collectif prend acte galement des mesures prises pour viter la rcidive, en amliorant la situation des sortants de prison . mais il constate que sur certaines politiques essentielles dans la lutte contre l'exclusion, les rsultats ne sont pas la hauteur des esprances. il s'agit de la politique de l'emploi et de celle du logement. sagissant de l'emploi, si le collectif constate une lgre amlioration, en particulier pour les jeunes au cours de la dernire anne, il considre que l'accent n'a pas t mis, malgr les promesses faites lors de la confrence sociale de 2014, sur les chmeurs de longue dure. certes, le plan 500 000 formations a permis certains dentre eux d'accder enfin des formations, mais la priorit proclame n'a pas t totalement mise en uvre et les freins lemploi nont pas t levs. le collectif note, par exemple, que le retard pris dans la cration de nouvelles solutions d'accueil pour les jeunes enfants issus des familles modestes, en particulier chez les assistantes maternelles, constitue un des lments essentiels du difficile maintien ou du retour l'emploi des mres de famille de jeunes enfants, en particulier lorsqu'il s'agit de familles monoparentales. de mme, si le collectif se flicite qu'il existe aujourd'hui prs de 330 000 emplois aids, il considre que cet effort doit tre encore accentu, tout particulirement dans le secteur de l'insertion par l'activit conomique, pour permettre un meilleur retour lemploi. les efforts faits pour accompagner les chefs d'entreprise dans l'accueil de personnes en prcarit sont par ailleurs nettement insuffisants. le collectif demande que pour les personnes les plus fragiles, puisse tre mis en place un triptyque qui allie un revenu minimum garanti, un accompagnement renforc et une mobilisation gnrale pour permettre chacun d'avoir un travail ou une activit. concernant le logement, le collectif salue les efforts faits en faveur de l'hbergement mais constate que les sorties dhbergements vers des solutions de logem